Impôt sur le revenu 2020 : un délai supplémentaire pour certains contribuables
Contexte sanitaire oblige, le gouvernement a dû revoir son calendrier fiscal initial et repousser certaines échéances. Si tous les contribuables ont pu bénéficier de plus de temps que prévu pour déposer leur déclaration, avec une série de dates limites fixées à début juin contre fin mai en temps normal, certains d’entre eux ont encore quelques jours pour rendre leur copie. Jusqu’au 30 juin, plus précisément. Il s’agit notamment des contribuables qui passent habituellement par un expert-comptable pour déclarer.
Mais aussi :
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les avocats ;
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le corps médical ;
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les agriculteurs ;
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les artisans,
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les commerçants ;
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les salariés qui perçoivent des revenus locatifs (BIC ou revenus fonciers) ;
Droit à l’erreur : pour les impôts aussi !
Afin de ne pas pénaliser les contribuables qui se trompent en déclarant leurs revenus mais sont « de bonne foi », l’administration fiscale leur concède un droit à l’erreur. Donc, pas de panique. Si vous constatez une erreur sur votre déclaration après l’avoir déposée, vous ne serez pas pénalisé(e) si vous la corrigez avant le 30 juin. Passée cette date, les choses se compliquent. Toute correction apportée à sa déclaration après le 30 juin entraîne des intérêts de retard de 0,20% par mois.
Tacotax, l'assistant à la déclaration de revenus 2.0
Chaque année, ce sont plusieurs milliers de particuliers qui choisissent Tacotax pour leur déclaration de revenus : la FinTech est habilitée par l'administration fiscale pour l'envoi sécurisé des déclarations en ligne. Très complet et facile d’utilisation, le logiciel est conçu avec des experts en fiscalité, et propose un accompagnement personnalisé en cas de doute ou de problème par téléphone, ou en partage d’écran. Étape par étape, l’outil d’assistance à la déclaration vérifie chaque montant et case renseignés, recherche les déductions et réductions d’impôts compatibles avec la situation du contribuable et procède à l’envoi sécurisé de la déclaration. De cette façon, l’utilisateur qui déclare ses revenus avec Tacotax s’assure que sa déclaration est bien validée d’une part, et de bénéficier de la réduction d’impôt maximum d’autre part.
En effet, chaque année, ce sont plusieurs milliards d’euros d’avantages fiscaux qui ne sont pas récupérés par les Français. En première ligne, on trouve les frais professionnels (420€ par an en moyenne), les frais de scolarisation (entre 61 € et 153 € de manque à gagner par an, selon le niveau), les dons aux associations (41 € par foyer) et enfin les travaux de rénovation énergétique (1 068 € sur l’année en moyenne).
Présent pour les contribuables tout au long de la saison fiscale, Tacotax reste disponible pour les accompagner dans leurs démarches même une fois la date limite passée. Pour de nombreux particuliers, l’impôt sur le revenu représente un montant conséquent.
Grâce à la déclaration en ligne, les contribuables peuvent connaître le montant de leur impôt estimatif, et, en attendant la réception de leur avis d’imposition courant juillet, commencer à préparer des solutions pour réduire leur imposition.
Propriétaires, investisseurs : comment déclarer vos revenus en faisant des économies ?
Bien déclarer tous vos travaux
Les travaux effectués dans votre résidence principale peuvent ouvrir droit, sous conditions, à une réduction sous forme de crédit. Attention, toutes les catégories de travaux ne sont pas éligibles. Sont concernés :
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les travaux qui servent à améliorer la performance énergétique d’un logement (isolation thermique des murs, de la toiture, des parois vitrées, des sols, etc., installation d’un appareil de production de chaleur ou d’eau chaude utilisant une énergie renouvelable…) ;
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les travaux réalisés pour l’accueil d’une personne âgée, en situation de handicap et / ou de dépendance dans le logement (monte-escalier, pose d’un siège de douche mural, de volets roulants automatisés, revêtements de sol antidérapants, etc.) ;
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les travaux de prévention des risques technologiques si le logement est situé dans un périmètre couvert par un plan de prévention des risques technologique (PPRT).
Les dépenses de travaux de rénovation énergétique déductibles sont celles éligibles au Crédit d’Impôt pour la Transformation Énergétique (CITE, qui deviendra Ma Prim Renov’ en 2021). Le plafond du CITE est fixé à :
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2 400 € pour une personne seule ;
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4 800 € pour un couple soumis à imposition commune.
Cette somme est majorée de 120 € par personne à charge.
Les bouquets de travaux réalisés pour l’aménagement du logement aux normes PMR ou l’accueil d’une personne âgée ouvre droit à un crédit d’impôt de 25% des dépenses engagées. Quant aux dépenses engagées pour la prévention des risques technologiques, elles sont déductibles à hauteur de 40% du total.
Propriétaires bailleurs, loueurs en meublé : faites le bon choix pour votre régime
Que vous louiez votre bien immobilier en nu ou en meublé, vous avez le choix entre deux régimes d’imposition : le régime micro et le régime réel. Il est important de bien les distinguer pour choisir qui vous permettra d’économiser le plus d’impôt.
Le régime micro, comme son nom l’indique, s’adresse aux bailleurs dont les revenus locatifs (revenus fonciers ou BIC) bruts ne dépassent pas un certain seuil :
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15 000 € par an de loyers bruts avec le régime micro foncier (location nue) ;
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72 500 € par an de recettes locatives avec le régime micro BIC (location en meublé)
Si le montant de vos revenus locatifs ne dépassent pas ces seuils, vous êtes assujetti d’office au régime micro. Au-delà de ces plafonds, c’est le régime réel qui s’applique. Mais il est possible de choisir le régime réel même si vos revenus ne dépassent pas les seuils du régime micro. Alors comment choisir ?
C’est simple : avec le régime micro, le propriétaire bénéficie d’un abattement forfaitaire sur le total des recettes perçues. Cet abattement correspond à :
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30% du total des loyers bruts avec le régime micro foncier (les propriétaires ne sont imposés que sur 70% des recettes) ;
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50% du total des recettes locatives brutes avec le régime micro BIC (les loueurs ne sont imposés que sur 50% des recettes) ;
En contrepartie, les dépenses effectivement engagées pour les locations (travaux, entretien, charges de copropriété, etc.) ne sont pas déductibles du revenu imposable. Alors qu’avec le régime réel, oui. L’option pour l’imposition au régime réel permet de déduire l’ensemble des charges supportées dans le cadre de la location (travaux, taxe foncière, charges de copropriété, assurances, etc.).
Dans une location, il peut arriver fréquemment que le total des charges et des frais engagés dépassent le taux de l’abattement forfaitaire. Dans ce cas, même si vos recettes locatives sont inférieures aux seuils définis dans le régime micro, vous avez peut être intérêt à opter pour le régime réel !
Là encore, Tacotax est présent pour analyser votre situation et vous aider à choisir le régime le plus approprié !